Une information objective et impartiale.

Information

Lorsque nous écoutons les informations du monde, nous avons la l'impression qu'il se passe beaucoup plus d'événements douloureux que d'évènements heureux. L'anxiété et la peur s'impriment alors dans l'inconscience des gens  et chacun s'étonne de la morosité ambiante.

Une information objective voudrait que l'on nous relate les évènements heureux parallèlement à ceux qui le sont moins.

les informations devraient aussi être exposées avec beaucoup plus d'impartialité, en étant l'expression la  plus fidèle possible du contenu des faits et des données, sans confondre informations et rumeurs et sans être tronquées ou déformées par des opinions sous forme de commentaires.

Dans les entreprises d'information, il faudrait une transparence en matière de propriété et de gestion des médias, afin que nous connaissions clairement l'identité des propriétaires et leur niveau d'engagement économique ou politique afin d'éviter les influences qui pourraient en découler.

L'information et la communication, tâches dont s'acquitte le journalisme au travers des médias et avec le formidable support des nouvelles technologies, ont une importance décisive dans le développement individuel et social.

L'importance de l'information, et en particulier de la radio et de la télévision, dans la culture et l'éducation est grande.  Ses répercussions sur l'opinion publique sont évidentes.

Dans les rapports nécessaires qu'il leur faut entretenir avec les pouvoirs publics ou les milieux économiques, les journalistes devraient éviter d'en arriver à une connivence de nature à nuire à l'indépendance et l'impartialité de leur profession.

Les journalistes ne devraient pas confondre les événements conflictuels et spectaculaires avec les faits importants d'un point de vue informatif. Dans l'exercice de leur profession, ils ne devraient pas avoir pour objectif principal d'acquérir du prestige, une influence personnelle ou simplement un résultat médiamétrique.

La société connaît parfois des situations de conflit et de tension nées sous la pression de facteurs tels que le terrorisme, la discrimination à l'encontre des minorités, la xénophobie ou la guerre. Dans ces circonstances, les médias devraient avoir l'obligation morale de défendre la dignité humaine et rechercher des solutions par des méthodes pacifiques et dans un esprit de tolérance. Ils doivent, par conséquent, s'opposer à la violence et au langage de la haine et de l'affrontement, en rejetant toute discrimination fondée sur la culture, le sexe ou la religion.

Les médias devraient contribuer à prévenir les moments de tension et favoriser la compréhension mutuelle, la tolérance et la confiance entre les différentes communautés dans les régions en conflit.

Compte tenu de l'influence toute spéciale des médias, et surtout de la télévision, sur la sensibilité des enfants et des jeunes, il conviendrait d'éviter la diffusion d'émissions, de messages ou d'images glorifiant la violence, exploitant le sexe et la consommation, ou faisant usage d'un langage délibérément inconvenant.

Pour la surveillance de la mise en application de ces principes, il faudrait créer des organismes ou des mécanismes d'autocontrôle composés d'éditeurs, de journalistes, d'associations d'utilisateurs des médias, de représentants des milieux universitaires et de juges qui élaboreraient des résolutions sur le respect des préceptes déontologiques par les journalistes, que les médias s'engageraient à rendre publiques.

 

Ainsi pourriez nous aller vers  : "Une information objective et impartiale plutôt qu'une information basée sur le sensationnel et la douleur."  

 

 

Date de dernière mise à jour : 23/11/2020