Mon Frère bien-aimé.
J'ai, durant de nombreuses années, gardé le silence sur certaines expériences que je n'ai partagées qu'avec mon ami le plus proche, son épouse et de temps à autre, un petit groupe d'amis intimes. Les mots me semblent si limités, si étriqués et à la fois tellement vides de la vibration qu'accompagnent les ressentis perçus au cours de telles expériences, que la transmission m'en paraît toujours incomplète et fade. C'est une chose de s'exprimer dans l'intimité d'un échange entre deux ou trois personnes, dans la quiétude d'un foyer, mais lorsque l'on en a pas l'habitude, c'en est une autre de le faire dans ce contexte, en s'adressant à des internautes inconnus avec le sentiment diffus de « se mettre à nu » et, peut être à cause de « relents » de vies passées, de se mettre en « danger ».
C'est la raison pour laquelle j'ai longtemps hésité à transmettre mes expériences vécues et authentiques. Je le fais aujourd'hui afin de permettre à ceux qui liront cet article de prendre conscience que la vie après la mort est une réalité. Les preuves m'en ont été données.
Le soir même, alors que nous avions mis de côté, dans l'entrée, un meuble de télévision qui nous embarrassait et que nous n'attendions personne, un couple d'amis sonne à notre porte. Dans le courant de la discussion, ils nous demandent de leur vendre (et oui !) le meuble télé, insistant, nous offrant juste de quoi acheter un beau bouquet de fleurs. L'histoire aurait pu s'arrêter là, si ce n'est qu'en me rendant chez la fleuriste le lendemain, accompagné de mon conjoint, je lui demande, à tout hasard, si elle avait des fleurs d'oiseaux de paradis (fleurs très peu connues chez nous, à cette époque). Quelle ne fût pas notre surprise de l'entendre nous dire : « Vous avez une chance incroyable, ça alors, on m'en a livré 3 par erreur, ils sont dans la réserve et je ne savais pas ce que j'allais en faire ! ». Je choisis aussi trois roses, et me dirige vers la caisse, lorsque ces mots s'impriment dans ma tête : « merci, veux-tu bien ajouter une petite carte, ou tu écriras : De mon âme à ton cœur, ces oiseaux de paradis, pour te dire que je t'aime, maman chérie ».
Sur le présentoir, parmi les petites cartes aux diverses illustrations, il y en a une, et une seule qui représente deux petites ailes côte à côte. Je prends cette carte, écris le message, puis nous partons chez maman. A ce moment-là, l'émotion étant très forte, je me laisse submerger par une vague d'inquiétude. Comment va réagir ma maman ? Pourvu que cela ne lui provoque pas encore un infarctus... C'est les jambes toutes tremblantes que je sonne à sa porte. Maman ouvre et semble surprise de nous voir. Avec mille précautions, je lui explique que je lui offre ce bouquet, et que même si elle a du mal à me croire, c'est un cadeau de mon frère. A ce moment là, ma mère fond en larmes, sans plus pouvoir parler pendant 2 ou 3 bonnes minutes, complètement submergée et tétanisée par l'émotion. Avec douceur, je l'aide à s'asseoir, et attendons qu'elle reprenne ses esprits. Elle finit par récupérer, ouvre la petite carte, et repart à pleurer de plus belle. Nous attendons encore, puis elle nous raconte alors, ce que la médium lui avait dit et qu'elle n'avait pas cru : "qu'elle recevrait un cadeau de son fils". Et celui-ci était merveilleusement signé par le choix des fleurs d'"oiseaux duPARADIS".
Toute le reste de sa vie, elle a gardé près d'elle cette petite carte, comme un trésor précieux, et personne n'aurait pu la lui enlever. Et puis, à partir de ce jour, mon frère, par mon intermédiaire ou celui d'autres personnes, lui transmit régulièrement des messages, pour l'aider à supporter l'absence, ou pour aider ses amies. Il est même resté veiller sur ma fille aînée, au pied de son lit de bébé, mais c'est une autre expérience que je raconterai peut être dans un nouvel article. Un an avant le décès de maman, il m'a « dit » de la prévenir, qu'elle avait eu cette grâce de sa présence pendant plusieurs années, mais que c'était le dernier message, car il fallait qu'elle fasse l'effort, pour son évolution, de vivre sans « cette béquille » qu'étaient ces messages. Qu'elle ne s'inquiète pas, il lui promettait de venir la revoir quand elle serait prête à partir, et même qu'il serait avec elle, dès le début du « voyage », parce que si la mort elle-même ne lui faisait pas trop peur, ce qu'elle craignait, c'était d'être seule pour affronter cet instant. Il tint promesse, et là aussi, il y eut de belles expériences, qui furent de véritables cadeaux pour moi...
Voilà, je vous remercie de votre attention et vous souhaite une belle année, pleine de joies et de bénédictions.
Vous êtes le ème visiteur
Date de dernière mise à jour : 23/11/2020
Ajouter un commentaire