Réflexions sur l'Alchimie.

 

Ceux qui réussirent le Grand Oeuvre alchimique passèrent 30 à 50 années de recherches en laboratoire. Fulcanelli commença la quête très jeune et ce n'est qu'à plus de 80 ans qu'il finalisa l'œuvre. C'est vrai pour la plupart des grands Alchimistes.

 Canseliet comme Caro cherchèrent encore plus longtemps sans pour autant parvenir à finaliser l'Oeuvre.

 Les envieux, les ergoteurs et les exploitants de la pierre sont, hélas, plus nombreux que les véritables artistes, j'ai pu le constater, et bien souvent me taire afin de respecter le libre arbitre et le choix de chacun. Beaucoup ne disposent pas de la persévérance nécessaire pour parvenir au bout du chemin.

 Aussi ne voudrais-je pas discourir sans apporter d'éléments tangibles et concrets que chacun puisse comprendre. Je vais donc révéler l'un des secrets de la pierre que les Anciens ne connaissaient peut être pas, mais qu'il nous est aujourd'hui loisible de comprendre :

 La pierre, en tant que médecine universelle n'agit pas de par sa nature chimique. Elle est le réceptacle d'une énergie que nous connaissons tous sous l'appellation de Prana ou énergie cosmique.

 De nombreuses techniques, autres qu'alchimiques, comme le Prana Yoga, ont vu le jour afin de permettre l'assimilation de cette énergie par notre corps. Les rosicruciens connaissaient et pratiquaient des exercices permettant son utilisation. L'avantage de la médecine universelle est qu'elle accumule cette énergie au sein même de ses atomes et qu'elle la redistribue directement au cœur des cellules.

 Le secret consiste donc à trouver une matière qui soit assimilable par le corps humain, de la purifier suffisamment, puis de trouver les techniques qui permettent la concentration du prana ou énergie cosmique, au cœur de ses atomes.

 Ce qui paraît complexe peut, en fait, être d'une extrême simplicité. Le Grand Œuvre alchimique paraît si complexe qu'il rebute la majorité des chercheurs. Et pourtant, les opérations sont d'une telle simplicité qu'il fallut les cacher sous cette apparente difficulté pour éviter un usage non conforme à la Sagesse. La symbolique alchimique a sa raison d'être, même si elle paraît complexe et dénuée de sens. Chaque symbole détient une partie de la vérité alchimique. Si je prends l'exemple du soufre, la matière  qui correspond à cette appellation dispose de caractéristiques physiques qui le rapprochent du soufre du commerce. Et il en est de même pour le sel qui ressemble à s'y méprendre au sel de table... Même chose pour le mercure. Et cela s'applique à chaque symbole alchimique  qui a sa raison  d'être. Tout est simple, mais pour comprendre cette simplicité, il est nécessaire de "savoir". Et pour savoir, il faut chercher...

 La Connaissance, ne l'oublions pas, nous conduit vers la simplicité qui est l'une des qualités premières des Maîtres.

 Ce qui est vrai pour l'Alchimie, l'est aussi pour cet autre sujet, initié par MAHA, repris par les trois "Aigles D'Héliopolis" qui nous contactèrent, celui de l'Antimatière. La création de l'univers est simple, mais elle n'est pas encore comprise par les physiciens ou astrophysiciens.

 Il est possible de comprendre comment fonctionne cet univers ainsi que les véhicules que nous utilisons, construits sur son modèle. Mais cela est un autre sujet...

Isaac Plotain.

Date de dernière mise à jour : 23/11/2020

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