Chapitre 4 des échanges avec Isaac Plotain.

Voici la suite de mes échanges avec Pierre:

Merci Isaac pour la suite !

J'ai en effet parfaitement compris que le soleil, étant fait d'hydrogène, qu’il avait une polarité positive (H+). Il attire et entraîne les particules négatives constituantes de ce que l'on nomme l'éther. Il a, ainsi, une liaison forte avec ce milieu d'où les résultats négatifs de Michelson ! Ce milieu entraînant aussi les astres ! Je trouve cette vision simple et géniale! C'est le bon sens près de chez vous ! Il aurait fallu aux physiciens de l'époque émettre cette théorie pour envisager un déplacement éloigné par rapport au soleil ! Sur un plan rationnel c'est très cohérent et je suis convaincu que c'est une voie vraie. Vos arguments sont pleins de justesse. Je vais bosser un peu la biblio pour approfondir quelques études ! J'ai lu il y a longtemps un livre de marcel Pages qui me semble allait dans votre perception de l'univers sur l'antigravitation. Mais on n'en est pas encore là ! Aussi quelques questions ! (Sans rapport avec notre démonstration) David Boehm a t il démontré l’influence de l’observateur sur ce qu'il observe ? Que pensez vous de la nature de l'électricité ?

Pierre

 

Bonjour Pierre,

Le soleil est, en effet, constitué en majeure partie d'hydrogène. Chaque atome d'hydrogène est formé d'un noyau disposant d'un proton et d'un électron. L'ensemble de l'atome d'hydrogène est donc neutre et n'a pas de polarité positive. Pour qu'un atome acquière cette polarité, il doit perdre un électron sur sa couche périphérique. Ce n'est pas le cas de l'hydrogène à la surface du soleil, car nous aurions alors des électrons et des protons libres et non des atomes d'hydrogène.

L'atome d'hydrogène ne peut donc pas attirer les particules du milieu. C'est tout le contraire qui se passe, comme vous allez certainement le comprendre. J'ai essayé de transmettre ce point capital à la page 46 et 47 de mon ouvrage que je vous invite à relire.

Si les particules du milieu interagissent avec l'atome d'hydrogène, c'est par l'intermédiaire de l'électron qui circule à l'extérieur du noyau de l'atome. Cet électron repousse les particules du milieu qui, elles-mêmes repoussent leurs consoeurs. Ainsi le milieu est-il mis en vibration et les atomes d'hydrogène aussi, mais en opposition de phase (l’électron réagit avec le proton pour créer cette vibration). L'amplitude des vibrations des particules du milieu est plus élevée à la proximité du soleil. Elle diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne de sa surface, et elle devient nulle quand l'on sort du système solaire, où nous retrouvons nos particules au repos (tout au moins hors de l'influence du soleil car le milieu peut encore subir d'autres influences).

Ainsi, le soleil interagit avec le milieu et cette interaction est due à la charge négative des électrons des atomes d'hydrogène qui repoussent les particules du milieu, elles même chargées négativement. Cette interaction va donner au milieu des caractéristiques bien particulières qui permettront de comprendre pourquoi le soleil et le milieu sont si intimement et profondément liés.

Le milieu au repos est identique à un gaz compressible. Dans cette position de repos, les particules sont libres. Elles peuvent se déplacer facilement les unes par rapport aux autres. Dans cet état, le milieu est extrêmement fluide. Par contre, quand les particules du milieu vibrent entre elles sous l'influence du soleil, elles acquièrent des liens qui les rendent dépendantes les unes des autres. Il est possible de considérer que le milieu perd de sa fluidité, au fur et à mesure que l'on s'approche de la surface du soleil. Ainsi est-il possible de comprendre l'action du soleil sur le milieu. Einstein dirait que le soleil (matière) courbe l'espace-temps (milieu). Nous verrons qu'il en est bien ainsi lorsque nous étudierons les variations de la pression du milieu sous l'influence du soleil.

Le soleil tourne sur lui-même en 25 jours, 1 heure et 12 minutes. Il est aisé de comprendre que le milieu tourne à la même vitesse à la surface du soleil. Du fait de l'interaction forte entre les particules au niveau de cette surface, elles glissent peu les unes par rapport aux autres à ce niveau. Mais, avec l'éloignement au soleil, le lien ou vibration entre les particules s'estompant, le glissement s'accentue. Et il est facile de comprendre que ce glissement est lié à la distance au soleil.

Nous connaissons aujourd'hui, parfaitement, les temps de rotation du soleil sur lui-même ainsi que les vitesses des planètes autour de lui.

Nous savons ainsi que la vitesse sidérale de chaque planète est inversement proportionnelle à la racine carrée de sa distance au soleil. Comment expliquer cette loi des vitesses des planètes autrement que par l'existence d'un lien fort qui lient les planètes au soleil ? Et ce lien, peut-il être autre chose que le milieu ?

Nous retrouvons strictement la même chose dans l'expérience EPR. Les expériences d'Alain Aspect ont démontré de manière formelle et reproductible que si l'on agissait sur le spin (vitesse de rotation) d'une particule jumelle, on modifiait les caractéristiques de sa soeur. Imaginez que l'on puisse modifier la vitesse de rotation du soleil. Vous pouvez comprendre, grâce à mes explications, que les vitesses de la terre et des autres planètes, s'en trouveraient modifiées. Vous pouvez ainsi comprendre comment interagissent deux particules jumelles par l'intermédiaire du milieu, et vous comprenez pourquoi l'expérience EPR est aussi une preuve de l'existence et des caractéristiques du milieu.

Cette vision du milieu n'était pas facile à découvrir d'un point de vue scientifique. Notre science a, en effet, mis des murs entre les différentes disciplines. Les astrophysiciens n'ont pas les compétences des physiciens nucléaires et vis et versa. Il fallait pourtant investiguer dans les deux domaines pour comprendre ce que je vous explique aujourd'hui. Il m'a fallu de bien longues années pour arriver à la conclusion que l'espace devait être constitué de particules à charge électrique négative, et encore plus de temps pour recueillir toutes les preuves susceptibles d'accréditer cette hypothèse. Ces preuves, en dehors de l'expérience de Sagnac, sont cette loi de la vitesse des planètes, l'expérience de la double fente et l'expérience EPR. Le principe Biefeld Brown est aussi une preuve que nous étudierons en détail. Peut être vous expliquerai-je, un jour, comment j'ai été amené, par des chemins bien détournés, à formuler cette hypothèse...

Les synchronicités de la vie, que je vous raconterai aussi, peut être, un jour, m'ont amenées à bien connaître Marcel Pagès. Je connais son ouvrage sur l'antigravité, son brevet et sa vie, dans sa longue quête pour faire reconnaître l'existence de ce milieu et expérimenter l'un des aspects possibles de la propulsion par le milieu. Le principe de la technologie de Pagès est comparable, pour le milieu cosmique, à la technologie des ballons pour l'air. Par contre la technologie de Brown est comparable à la propulsion des avions à réaction. Il sera donc préférable, pour l'avenir, d'utiliser le principe de Brown.

Je connais mal les théories de David Boehm et je me garderai de répondre à votre question. Vous pourrez, je pense, trouver réponse à votre question sur internet.

Vous me demandez ce que je pense de la nature de l'électricité. Pour cette question, j'accepte volontiers ce que j'ai appris sur les bancs de l'école, à savoir que l'électricité est une circulation d'électrons libres arrachés à des atomes de matière, circulant à travers un conducteur. Et je l'accepte d'autant mieux que cette vision de la nature de l'électricité, combinée à ma connaissance de la nature du milieu, me permettent de comprendre ce qu'est un champ magnétique, ce que je n'avais pas compris sur les bancs de l'école. Vous pouvez réfléchir à la question, si vous le souhaitez. C'est intéressant !!! Et si vous souhaitez aller encore plus loin, je vous invite à étudier ce que peut être la nature de la lumière, ce que peut être un grain de lumière ou photon et pourquoi la lumière présente des caractéristiques si particulières, fréquences multiples et nature ondulatoire...

Mais cela n'a rien à voir avec la terre creuse... Si j'évoque cependant cet aspect c'est qu'au travers de mes remarques, il vous est possible de comprendre que beaucoup de phénomènes physiques peuvent prendre un éclairage nouveau à la lueur de la connaissance de la nature et de la structure du milieu cosmique. Beaucoup de choses, en physique, peuvent être comprises de manière particulièrement simple au vu de l'hypothèse émise et il est même possible, grâce à elle, de réaliser ce que les physiciens recherchent depuis si longtemps : l'unification des forces fondamentales de l'univers. Il est possible de démontrer qu'elles émanent toutes des interactions des différents constituant de la matière avec le milieu, comme nous le verrons prochainement pour la force de gravitation.

Mais avant d'aborder ce sujet, je souhaiterais m'assurer que vous avez parfaitement compris l'interaction entre le soleil et le milieu. Pour cela, essayez de définir ce qu'est la pression du milieu et comment cette pression varie en fonction de l'éloignement au soleil. Tracez la courbe de cette pression par rapport à la distance à la surface du soleil, en plaçant la distance en abscisse et la pression en ordonnée. Envoyez moi cette courbe de pression telle que vous l'imaginez, avec vos explications. Nous abordons là un élément important dans la compréhension de la théorie de la terre creuse !!! Prenez votre temps et réfléchissez bien...

A vous lire.

Isaac Plotain.     Suite :    Chapitre 5 des échanges avec Isaac Plotain.

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021